La France est-elle la fille de sa littérature ?

Date ~ Heure
24/03/2018 ~ 15h00

Emplacement
Centre Montesquieu - Maisons-Laffitte

Catégories


Par Alain-Gérard Slama

Dans le cadre de la semaine de la langue française et de la francophonie

La pensée d’A.G. SLAMA, d’inspiration « gaullo-libérale » est tout entière consacrée à refonder les bases d’une synthèse entre l’autorité de l’Etat et ce qu’il appelle « le primat de la liberté ».

Il en cherche les clefs dans les principes des lumières forgés par les libéraux du XIXe et XXe siècle.

Et c’est ce qui a amené notre conférencier à l’étude de la littérature française du pouvoir des écrivains : « Le propos de cette conférence, nous dit-il, repose sur un constat simple comme l’oeuf de Colomb : s’il est une identité politique de la France, elle réside dans sa littérature. L’écrivain n’est pas seulement un reflet ou un écho sonore de sa société : par la puissance de son regard, de son imagination et de son style, il exerce sur celle-ci un véritable pouvoir…

Jusqu’au dernier tiers de XXe siècle, le Clerc, maître du langage, inscrivait dans la durée des « mots » les modèles qui permettaient aux français de se définir comme individus. Mais aujourd’hui, de Kundera à Houellebec, en passant par Modiano ou Le Clezio, les auteurs qui s’imposent, ne semblent plus exister que dans la séparation avec leur temps… »
Où retrouver « la puissance de mots » indispensable au ciment d’un orchestre ?